FUNIX

Les inégalités entre l'outre-mer et la métropole : cas particulier de l'île de la Réunion


Partie 1

Une évolution nécessaire du modèle socio-économique sous forte contrainte

Partie 2

Les leviers de réduction des inégalités

Conclusion


Introduction

Titre 3 : Une société réunionnaise sous forte tension sociale



Ce chapitre évoque les conséquences néfastes sur la société réunionnaise des inégalités qui porte en elle tous les ingrédients propices à une explosion sociale.

3.1 Une société déstructurée, désengagée et en perte de valeurs

3.1.1 Une société en perte de valeur et de cohésion

Le chômage structurel touche sévèrement les jeunes actifs (un chômeur sur 2 dans la tranche des moins de 25 ans), rappelons que la population réunionnaise est constituée pour moitié des jeunes de moins de trente ans. Comme le rappelle Victorin Lurel dans son rapport sur l’égalité réelle outre-mer[118], jusqu’à présent la cohésion sociale amortissait les inégalités par la solidarité horizontale de la famille et de la communauté. Cette solidarité est ancrée au plus profond des populations locales et remonte à la période coloniale et à une période encore récente où il n’existait aucune solidarité verticale (prestations sociales) de l’État providence. Elle se caractérise également par des stratégies de survie, comme le développe le sociologue Laurent Médéa dans son essai « quand la jeunesse réunionnaise explose » rédigé suite aux émeutes survenues dans l’île début 2012[119]. Elle se caractérise par du travail non déclaré dont les revenus viennent compléter le manque à gagner pour vivre. Pour la Réunion, cette solidarité horizontale est renforcée par le sentiment religieux très répandu dans la société réunionnaise quelles que soient sa religion et sa communauté, la religion catholique majoritaire ayant contribué largement au statu quo social avec un clergé catholique proche et même issue de la classe dominante. Or on peut constater que la cohésion sociale se fissure, les différentes Églises ont perdu une grande part de leur influence sur une jeunesse mieux formée et mieux informée qui n’a plus du tout le même niveau d’acceptation de leurs parents de leurs conditions sociales. Comme le sociologue François Dubet l’écrivait « plus les individus discriminés se définissent comme des citoyens, plus ils adhèrent aux valeurs centrales de la société, mieux ils en parlent la langue, plus ils ont été scolarisés et mieux ils ont été formés, plus leur revendication d’égalité est forte ». Ces jeunes, principalement issus de la classe défavorisée ont grandi avec un sentiment d’exclusion et de frustration, d’autant plus exacerbé qu’ils sont soumis aux tentations et aux principes de la société de consommation à savoir l’accumulation de biens et le « m’as tu vu ». La structure familiale se désagrège également, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH)[120] note que les familles monoparentales, essentiellement portées par une mère seule, comptent à la Réunion pour 37,7 % des familles en 2011 contre une moyenne nationale de 25,4 % avec une amplification du phénomène très supérieure à celui de métropole. À noter qu’en 1982 il n’y avait qu’une famille parentale pour 9 familles. Or monoparentalité et pauvreté sont intimement liées, toujours d’après le CNCDH les familles monoparentales constituent à la Réunion 56 % des allocataires de la CAF contre moins de 30 % en métropole.

Fait nouveau, des tensions et des ressentiments ont fait leur apparition, ils se cristallisent sur les métropolitains mieux formés qui viennent occuper les postes qualifiés que ne peuvent occuper une jeunesse et une population réunionnaise sous qualifiée, mais également sur la communauté mahoraise accusée d’accaparer la manne des prestations familiales. Ce ressenti est corroboré par les chiffres du recensement de 2013[121] avec des métropolitains massivement actifs ou retraités et des populations mahoraises inactives et bénéficiant des aides sociales comme cela a été déjà vu précédemment dans ce document.

 

Photographie 9 : Graffiti « zorey deor » (métropolitains dehors) sur un panneau ravine des avirons (source http://zbeee.over-blog.com/article-36429879.html)

 

Plus insidieusement, le travail et la dignité qu’on pouvait en tirer perdent de leur valeur dans un système dans lequel l’ascenseur social ne fonctionne pas, pas plus que la dynamique d’insertion par la formation. Ce qui fait naître un sentiment de « no future » chez les jeunes. Dans son rapport sur la pauvreté, le Conseil Économique, Régional et Environnemental de la Réunion[122] note également que les salaires proposés aux travailleurs pauvres couvrent à peine le coût des efforts à fournir pour aller travailler, ce qui concourt également à la perte de motivation vis à vis de la valeur travail. Ce constat est partagé par le maire de Saint-André et ancien sénateur Jean-Paul Virapoullé, réagissant aux violences lors de la soirée d’Halloween le 31 octobre 2018 dans le quartier du Chaudron, il affirme dans le journal de l’île de la Réunion[123] qu’ « en amenant un confort social, le RSA a détruit la société réunionnaise (….) Nos parents rattachaient chaque geste, chaque parole à une échelle de valeurs. Une société qui savait que sans travail il n'y a pas de filet de protection, mais des lois successives ont permis à ceux qui ne font pas d'efforts de bénéficier d'une situation sociale meilleure que le SMICard ». Il pointe ainsi l’effet pervers des minima sociaux et aides sociales.

3.1.2 Une société sans identité et projet collectif

L’identité culturelle réunionnaise s’est construite durant les différentes phases de peuplement de l’île, à partir du milieu du XVIème siècle avec l’arrivée des premiers colons français et esclaves noirs, puis à partir de la seconde moitié du XIXème siècle avec les travailleurs volontaires. Comme le souligne Élise Ralder dans un article sur le pluralisme juridique et pluralisme culturel dans la société réunionnaise[124] « Pour survivre, les populations immigrées durent se grouper, laissant de côté leur individualité. C’est ainsi que peu à peu, des coutumes devinrent communes et qu’une culture spécifique à l’île apparut sous l’influence de la religion catholique ». Cette culture est d’autant plus spécifique que la Réunion est isolée du monde et de sa métropole. Dans le même temps un patois local se développe, le créole, mélange de vieux français avec des apports de toutes les communautés permettant à tous de communiquer dans un langage commun et devient un facteur d’unification culturelle.

Suite à la départementalisation, la France mène une politique systématique d’assimilation culturelle comme elle l’avait fait auparavant dans les régions métropolitaines disposant d’une culture propre marquée. La culture réunionnaise est systématiquement dénigrée et rabaissée par les élites métropolitaines, la période esclavagiste est méthodiquement ignorée et on enseigne aux enfants réunionnais que leurs ancêtres sont des gaulois. La danse des esclaves le maloya est même purement et simplement interdite dans les espaces publics des années 60 à la fin des années 70 car elle était considérée comme subversive ! À force de persuasion les réunionnais ont fini par estimer que tout ce qui venait de métropole était meilleur (syndrome de la goyave de France évoqué précédemment) avant de considérer ce qui se faisait localement. Un clivage culturel se met petit à petit en place, la classe dominante adopte le modèle hexagonal qui devient le modèle de réussite qui s’impose à tous. Tout ce qui se rapporte aux éléments culturels issus des modes de vie traditionnelles, comme la langue créole est réservé au petit peuple.

Une réappropriation timide de l’identité culturelle est entamée à partir des années 80. Pourtant des sociologues comme Laurent Médéa[125] au-delà du malaise social, constate toujours la faiblesse de l’identité culturelle des réunionnais avec une histoire encore mal digérée qu’on préfère nier. Pourtant la reconnaissance de son identité culturelle et de son histoire est capitale pour se tourner vers l’avenir, car comme le dit Daniel Maximim poète, romancier et essayiste « tout ce qui peut contribuer à restaurer dans les sociétés le lien citoyen local, le sentiment d’appartenance régionale, l’assurance identitaire face aux dérives de l’aliénation, la richesse de leur plurilinguisme, et la conscience historique d’être héritiers des résistances et non victimes éternelles de l’oppression originelle, ne peut qu’assainir et clarifier le dialogue dans tous les domaines ». Le CNCDH estime pour sa part[126] que « ’accès à la culture joue un rôle important contre l’exclusion » pour pallier le risque d’isolement des plus défavorisés et prévenir les conduites à risque.

Pour d’autres la difficulté de se positionner identitairement et le rejet des valeurs issues de l’héritage colonial et des valeurs de l’occident se traduit par un repli vers la communauté d’origine et ses valeurs religieuses afin de mieux affirmer sa différence. On assiste ainsi depuis peu à l’émergence d’un intégrisme religieux, la Réunion est devenue ainsi de loin le premier département d’outre-mer touché par le phénomène de radicalisation intégriste[127] .

3.1.3 Une violence en augmentation

Le malaise social évoqué plus haut a pris la forme d’une augmentation sensible de la délinquance depuis les années 80. D’après les chiffres cumulés par l’observatoire départemental de la délinquance (ODD) et l’observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) le nombre d’atteintes volontaires à l’intégrité physique a été multiplié par 10 entre 1984 et 2016 !

 

Illustration 12 : Évolution du nombre d’atteintes volontaires à l’intégrité physique

 

Sur la même période, le nombre d’atteintes aux biens a été multiplié par 2,5. Même si on peut observer une baisse sensible entre 2005 et 2010, ce chiffre reste très supérieur à celui qu’il était au début des années 80.

Illustration 13 : Évolution du nombre d’atteintes aux biens

Parallèlement, on constate également une forte augmentation de la consommation de produits stupéfiants, le nombre de faits constatés par la justice a été multiplié par cinq entre 2000 et 2015[128]. Même si ces derniers chiffres sont équivalents maintenant en proportion à ceux de la métropole, c’est l’augmentation de la délinquance qui interpelle, elle coïncide à la période de la montée en puissance de la société de consommation, à l’essoufflement  des politiques publiques qui ne parviennent plus à réduire les inégalités et à l’arrivée dans le monde adulte d’une génération en perte de valeurs moins prompte à accepter son sort avec fatalité. Cela illustre le changement rapide et profond intervenu dans la société réunionnaise avec le déclin de la cohésion sociale, de la solidarité familiale et communautaire et la montée de l’individualisme, du chacun pour soi. Comme le souligne Philippe Guillot professeur à l’IUFM de la Réunion dans le numéro 19 de la revue Expression[129] « les instances traditionnelles de socialisation (famille, école, religion) n'assurent plus autant que par le passé leur rôle d'apprentissage des normes et d'inculcation des valeurs ». D’autant qu’avec l’éclatement de la cellule familiale, on observe que les enfants issus de famille monoparentale ont un taux de délinquance deux fois plus élevé que ceux qui ont leur père et leur mère au foyer.

3.1.4 Alcool et précarité

La consommation globale d’alcool est inférieure à celui de la métropole avec 11,1 litres d’alcool pur par habitant en 2014 contre 11,6 pour la métropole d’après l’observatoire régional de la santé (ORS) de l’Océan Indien. En revanche, toujours d’après le même organisme[130] le taux de surmortalité lié à l’alcool est trois fois supérieur à celui constaté en métropole avec une forte mortalité prématurée de 7 décès sur 10 avant l’âge de 65 ans. L’alcoolisme va de pair avec la précarité pour preuve le bulletin de veille sanitaire Océan Indien de mai 2017 édité par l’institut de veille sanitaire[131] qui situe les pics de consommation entre le 5ème et le 9ème jour de chaque mois, ce qui correspond peu ou prou au versement des minima sociaux. D’après l’ORS Océan Indien, la bière constitue la principale boisson alcoolisée consommée avec les 2/3 des volumes réels d’alcools déclarés mis à la consommation. Le rhum est en perte de vitesse depuis une trentaine d’années au profit du whisky importé, par un certain snobisme il est préféré car il évoque davantage la réussite sociale que l’image de misère rattachée au rhum. Au point que la Réunion détient le record de consommation mondial rapporté au nombre d’habitants du whishy Johnny Walker – red label avec pas moins de 1,4 millions de bouteilles par an soit 1 % de la production mondiale ! On s’étonnera de constater que le prix au litre de ce whisky est même inférieur à la Réunion malgré les frais de transport et la taxe d’octroi de mer.

Le phénomène est loin de concerner seulement la gente masculine, l’agence nationale de santé publique « Santé publique France » dans son rapport sur l’alcoolisation fœtale[132] place la Réunion en tête des départements français les plus touchés avec un taux de syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) constaté qui est 5 fois supérieur à la moyenne nationale.

3.2 Les risques pour la République d’une désintégration de la société réunionnaise

Les risques d’une désintégration de la société réunionnaise sont multiples. Le risque le plus fort est qu’elle pourrait s’exprimer d’abord par la violence. Les évènements qui ont touché en 1991 le quartier du Chaudron à Saint Denis en sont la parfaite illustration. Les émeutiers se sont pris d’abord aux magasins, temple de la consommation qui leur sont interdits, qui ont été pillés et détruits. C’était leur moyen de montrer leur désarroi et de s’exprimer pour bousculer l’ordre établi. Ces violences urbaines feront au total huit morts, les pouvoirs publics se révéleront totalement dépassés par les évènements, et n’emploieront que la méthode répressive pour faire cesser les troubles avec l’envoi massif de CRS métropolitains. Michel Rocard premier ministre dépêché sur place déclare « je ne suis pas le père noël » alors que le ministre des outre-mer Louis Le Pensec parle de « complot » fomenté par le PCR. Il faudra attendre la venue de la première dame de France Danielle Mitterrand pour que la situation se stabilise et s’apaise. Les évènements du Chaudron restent un épouvantail pour les pouvoirs publics et tous les acteurs politiques locaux et nationaux, car la poudrière est toujours active et connaît des soubresauts réguliers comme en 2012.

 

Photographie 10 : Scène d’émeute dans le quartier du Chaudron le 22 février 2012 (source https://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-conflit-de-la-reunion-suit-il-la-voie-des-emeutes-antillaises_1086324.html)

 

Le spectre d’une explosion sociale demeure avec des effets démultipliés par rapport aux évènements de 1991 susceptibles d’avoir des impacts jusqu’en métropole. En effet, le risque d’une propagation par contagion dans les banlieues métropolitaines où la situation sociale et économique n’a rien à envier à celle de la Réunion n’est pas nul. Or les évènements des émeutes des banlieues de 2005 ont montré comment il était difficile de rétablir l’ordre quand le territoire s’embrase de partout. Les conséquences sur l’image de la France renvoyée à l’étranger, sans compter les dégâts et le coût occasionné, sont sans commune mesure.

Une explosion sociale marquerait le signe de la faillite de la justice sociale, de l’échec des politiques publiques et de l’intégration des départements dans la République d’autant que des tensions similaires existent également dans les autres départements d’outre-mer.

Conclusion Titre 3 :  Une société réunionnaise sous forte tension sociale

La société réunionnaise est en crise, la solidarité des communautés se fissure, la cellule familiale se disloque et les jeunes générations en perte de valeurs supportent bien moins les inégalités que leurs parents et vivent de plus en plus mal d’être exclues et maintenues à l’écart de l’emploi et de la société de consommation. L’île vantée pour sa population tolérante aux origines diverses vivant en harmonie connaît des tensions inédites entre communautés, un intégrisme en augmentation, une augmentation sensible de la délinquance et fait l’objet d’une percée historique du front national aux dernières élections présidentielles. En parallèle les pouvoirs publics dénient l’ampleur de la crise et espèrent tout au moins que l’équilibre social précaire perdurera en versant des prestations sociales et en distribuant des emplois aidés. Par la même occasion les amortisseurs sociaux ont perdu totalement leur finalité de réduction des inégalités.

On peut s’étonner cependant que malgré tous les indicateurs dans le rouge et quelques soubresauts d’émeute l’explosion sociale tant annoncée ne survient pas. Cela dit l’insatisfaction et l’exaspération gagnent les réunionnais et se traduisent dans les urnes, le point d’équilibre social vacille dangereusement et font craindre des lendemains sombres et désenchantés.





[118] Victorin Lurel, « Rapport au premier ministre Égalité réelle outre-mer », consulté le 27 septembre 2018, http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/164000180.pdf.

[119] Laurent Médéa, « Quand la jeunesse réunionnaise explose », consulté le 15 mai 2018, https://www.laurent-mucchielli.org/public/Quand_la_jeunesse_reunionnaise_explose.pdf.

[120] Commission national consultative des droits de l’homme, « Avis relatif à la pauvreté et à l’exclusion sociale dans les départements d’outre-mer (notamment Antilles et Réunion) », 26 septembre 2017, consulté le 16 août 2018, http://www.cncdh.fr/sites/default/files/26.09.2017_avis_pauvrete_et_exclusion_sociale_outre-mer_0.pdf.

[121] INSEE, « Plus de 8 Réunionnais sur 10 sont natifs de l’île - Insee Flash Réunion n°73 », 6 septembre 2016, consulté le 18 mai 2018, https://www.insee.fr/fr/statistiques/2129130.

[122] « Regard sur la pauvreté à la Réunion » (Conseil Economique, Social et environnemental Régional de la Réunion, 1 décembre 2017), consulté le 21 mai 2018, https://www.ceser-reunion.fr/fileadmin/user_upload/tx_pubdb/archives/17.12.01_Rapport_Regard__Pauvrete_a_la_Run_AP.pdf.

[123] OK, « Jean-Paul Virapoullé réagit aux violences d’Halloween : “Le RSA a détruit la société Réunionnaise” », Clicanoo.re, consulté le 3 novembre 2018, https://www.clicanoo.re/Faits-Divers/Article/2018/11/03/Jean-Paul-Virapoulle-reagit-aux-violences-dHalloween-Le-RSA-detruit.

[124] Elise Ralser, « Pluralisme juridique et pluralisme culturel dans la société réunionnaise », Droit et cultures. Revue internationale interdisciplinaire, 1 janvier 2005, consulté le 21 mai 2018, http://journals.openedition.org.ezproxy.univ-paris1.fr/droitcultures/1630.

[125] Laurent Médéa, « Quand la jeunesse réunionnaise explose », consulté le 15 mai 2018, https://www.laurent-mucchielli.org/public/Quand_la_jeunesse_reunionnaise_explose.pdf.

[126] Commission national consultative des droits de l’homme, « Avis relatif à la pauvreté et à l’exclusion sociale dans les départements d’outre-mer (notamment Antilles et Réunion) », 26 septembre 2017, consulté le 16 août 2018, http://www.cncdh.fr/sites/default/files/26.09.2017_avis_pauvrete_et_exclusion_sociale_outre-mer_0.pdf.

[127] « 202 signalements pour radicalisation à caractère terroriste dans les départements d’Outre-mer », Outre-mer la 1ère, consulté le 27 octobre 2018, https://la1ere.francetvinfo.fr/202-signalements-radicalisation-caractere-terroriste-departements-outre-mer-449397.html.

[128] Observatoire régional de la santé Océan Indien, « Tableau des bord des addictions à la Réunion », décembre 2015, consulté le 21 mai 2018, https://www.ors-ocean-indien.org/IMG/file/tableaux_bord/TDB_Addictions_2015.pdf.

[129] Philippe Guillot, « Violence à la Réunion », mai 2002, consulté le 21 mai 2018, http://philguillot.pagesperso-orange.fr/Publications/Expressions/Guillot/19.pdf.

[130] Observatoire régional de la santé Océan Indien, « Tableau des bord des addictions à la Réunion », décembre 2015, consulté le 21 mai 2018, https://www.ors-ocean-indien.org/IMG/file/tableaux_bord/TDB_Addictions_2015.pdf.

[131] « Bulletin de veille sanitaire Océan Indien. N°33 - Mai 2017. / Océan Indien (Reunion-Mayotte) / Tous les numéros / Bulletin de veille sanitaire / Publications et outils / Accueil », consulté le 20 août 2018, http://invs.santepubliquefrance.fr/fr/Publications-et-outils/Bulletin-de-veille-sanitaire/Tous-les-numeros/Ocean-indien-Reunion-Mayotte/Bulletin-de-veille-sanitaire-ocean-Indien.-N-33-Mai-2017.

[132] « Surveillance des troubles causés par l’alcoolisation foetale : analyse des données du programme de médicalisation des systèmes d’information en France entre 2006 et 2013 / 2018 / Maladies chroniques et traumatismes / Rapports et synthèses / Publications et outils / Accueil », consulté le 6 septembre 2018, http://invs.santepubliquefrance.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Maladies-chroniques-et-traumatismes/2018/Surveillance-des-troubles-causes-par-l-alcoolisation-foetale-analyse-des-donnees-du-programme-de-medicalisation-des-systemes-d-informa