FUNIX

Les inégalités entre l'outre-mer et la métropole : cas particulier de l'île de la Réunion


Partie 1

Une évolution nécessaire du modèle socio-économique sous forte contrainte

Partie 2

Les leviers de réduction des inégalités

Conclusion


Introduction



Titre 4 : Les facteurs d’inertie et défis à venir



Outre les difficultés évoqués plus en avant, la Réunion cumule des contraintes physiques dues à son éloignement et à sa géographie et doit faire face à de nombreux défis à venir comme la surpopulation ou le vieillissement de sa population. Ce chapitre a pour objectif de présenter ce qui constitue autant de freins aux politiques de réduction des inégalités.

4.1 Les facteurs d’inertie

4.1.1 Les facteurs géographiques

La Réunion est une île volcanique et montagneuse de 2500m2, soit deux fois plus petit que le département des Bouches du Rhône ou de la Lozère. Elle se caractérise par son double isolement, elle se trouve à l’est de Madagascar à près de 1000km et à près de 10000km de la métropole.


Illustration 14 : Localisation de l’île de la Réunion (source https://www.maxicours.com/se/fiche/3/0/381603.html/6e)

 

Elle est particulièrement exposée aux risques naturels, puisqu’elle est concernée par ni plus ni moins par six des sept risques majeurs répertoriés par le ministère de la transition écologique et solidaire, à savoir l’inondation, les mouvements de terrain, les cyclones, les éruptions volcaniques, les séismes et les feux de forêts ! La Réunion est seulement épargnée par le risque avalanche. À cette liste, on pourrait rajouter également le risque houle souvent lié à celui des tempêtes tropicales qui cause régulièrement des dégâts significatifs sur la côte et en particulier sur la route du littoral, une des plus coûteuses de France à force d’entretien et de réparation. Rappelons que le célèbre vulcanologue Haroun Tazieff définissait un risque majeur comme « la menace sur l’homme et son environnement direct, sur ses installations, la menace dont la gravité est telle que la société se trouve absolument dépassée par l’immensité du désastre ».

Photographie 11 : Le volcan du piton de la Fournaise (photo Olivier Hoarau)

Son climat est contrasté, elle est soumise aux alizés, les nuages emmenés par les vents se heurtent aux montages de sa partie orientale qui est très humide, la partie occidentale étant davantage abritée des nuages porteurs de pluie et donc plus sèche. La Réunion a la particularité de détenir plusieurs records mondiaux de pluviométrie. Même si en première abord les précipitations annuelles couvrent les besoins de l’île, elle doit faire face à une mauvaise répartition des ressources en eau dans le temps et dans l’espace. La Réunion est donc à la fois confrontée à des problèmes de sécheresse et à des excès de pluviosité.


 

Illustration 15 : Zonage de la pluviométrie en mètre par an (source Météofrance)

4.1.2 Les facteurs économiques

D’un point de vue économique, la Réunion est handicapée par l’étroitesse de son territoire. Les productions locales limitées ne peuvent être compétitives car elles ne bénéficient pas des économies d’échelle et souffrent d’un marché intérieur réduit et limité. La Réunion se tient éloignée des circuits économiques et se situe dans un environnement géographique proche de Madagascar et de l’île de Maurice avec lesquels elle ne peut s’aligner en terme de coût du travail, tout en disposant d’une législation bien plus sévère.

La Réunion se caractérise également par la présence d’un nombre restreint d’acteurs en position d’oligopole voire de quasi monopole dans beaucoup de secteurs économiques ce qui nuit à la saine concurrence du marché, limite l’innovation et contribue à la vie chère. Ainsi l’autorité de la concurrence[133] relève que dans le secteur de la construction, cette position de quasi monopole, permet à ces sociétés de pratiquer des marges qui peuvent aller de 80 à 100 % ! Le surcoût par rapport à la métropole pour le ciment est de 48 %, celui des contreplaqués de 59 % et celui des enduits de 250 % ! D’un autre côté comme le souligne l’économiste Olivier Sudrie cité dans le rapport de Victorin Lurel[134] « la prévalence d’un chômage important leur permet de contenir les niveaux de salaire » et d’amplifier ainsi les inégalités de revenu entre les possédants et toute une catégorie de travailleurs pauvres.

Par ailleurs la Réunion dépend très largement des énergies fossiles qui sont importées dans une proportion de 86,6 % en 2016, d’après le bilan énergétique 2016 élaboré par la société publique locale Énergies Réunion[135], la part du renouvelable étant de 34 % dans la production électrique. À noter que dans les années 80 pour la production électrique, la Réunion était totalement autonome grâce à l’énergie renouvelable hydroélectrique. La poussée démographique, le développement économique et l’explosion du parc automobile ont sensiblement augmenté les besoins énergétiques, l’île s’est équipée de centrales thermiques fonctionnant au fioul et au charbon pour compléter son parc hydroélectrique avec un coût de production qui est deux à trois plus élevé qu’en métropole d’après le rapport 2016 de l’institut d’émission des départements d’outre mer (IEDOM)[136]. Cette dépendance aux énergies fossiles expose la Réunion au risque d’interruption de la production d’électricité et de son économie en cas de rupture d’approvisionnement, elle constitue par ailleurs une charge économique et pose des problèmes environnementaux.

Toujours d’après l’IEDOM, comme déjà évoqué précédemment l’économie de la Réunion est marquée par une forte tertiarisation. Le secteur tertiaire représente autour de 85 % de la valeur ajoutée de la Réunion en 2011 avec une hypertrophie des services administrés (administration publique, éducation, santé et action sociale) en augmentation qui pèsent pour 37,4 % dans la production totale de valeur ajoutée (contre 22,5 % pour la métropole). Deux autres secteurs portent l’économie, les services marchands et le commerce dont le tourisme qui contribuent à 47,7 % de la production de valeur ajoutée et le BTP avec 6,6 % dont une part majoritaire liée à la commande publique. L’industrie et l’agriculture ont des parts minoritaires dans la production de valeur ajoutée.

Malgré ses handicaps, l’économie est dynamique avec un PIB en 2015 à 2,8 % et 3,1 % en 2014 alors qu’il n’était qu’à 1,3 % en 2015 et 0,6 % en 2014 au niveau national. Le PIB par habitant progresse mais reste très inférieur à celui de la moyenne française, tout en étant toutefois très supérieur à celui des principaux pays voisins géographiquement. En 2014 le PIB représentait 17,17 milliards d’euros, il repose principalement sur la consommation des ménages (près de 11 milliards d’euros), suivi par les dépenses des administrations publiques (autour de 7 milliards d’euros). L’investissement privé est faible et la Réunion reste très largement dépendante des importations avec une balance commerciale très déficitaire (5 milliards contre 500 millions d’euros d’exportation en 2014). Malgré cela le taux d’importation par rapport au PIB reste modéré quand on le compare à d’autres économies insulaires (26,6 % à la Réunion en 2015 contre 58,9 % à l’île Maurice ou 60,9 % pour Chypre).

4.2 Le défi démographique

4.2.1 Le défi de la surpopulation

Toujours d’après le rapport 2016 de l'Institut d'émission des départements d'outre-mer (IEDOM) la Réunion compte 850 996 habitants au 1er janvier 2016. Ainsi avec 340 habitants au km², la Réunion est la troisème région française avec la densité de population la plus élevée, derrière l’île de France (1011 habitants au km²) et Mayotte (629 habitants au km²). La population se concentre à 90 % sur la périphérie de l’île en particulier autour des villes de Saint Denis, du Port, Saint Pierre et du Tampon (cf. carte en annexe), tandis que le reste des habitants se répartit dans « les hauts », c’est à dire dans les hauteurs et au centre de l’île. Cette concentration urbaine génère des problèmes qui ne sont pas sans rappeler ceux des zones urbaines sensibles de métropole avec le développement de l’habitat insalubre, les effets néfastes sur l’environnement et son lot d’insécurité.

La population a doublé depuis le début des années 70, les réseaux d’assainissement quasi inexistants à la même époque, peinent encore à absorber l’évolution démographique, le développement économique et les évolutions sociétales. Ainsi en 2011, d’après l’office de l’eau Réunion[137] seulement 42 % des foyers étaient connectés au réseau d’assainissement (contre 82 % en métropole à la même époque), le reste des foyers utilisent des fosses dont seulement 25 % sont au norme ou pire encore déversent dans la nature dans une proportion non connue. En ce qui concerne le traitement des déchets ménagers et assimilés, d’après l’observatoire réunionnais des déchets (ORD) 70 % sont enfouis sur deux sites, proches de la saturation, la part du recyclage restant limité. La réglementation européenne limite strictement le transfert de déchets vers un pays tiers voisin et oblige à identifier des solutions locales.

Des efforts conséquents sont menés ces dernières années pour rattraper le retard en matière de traitement des eaux usées (source office de l’eau Réunion[138]), malgré la problématique du financement évoqué plus en amont de ce document. Ainsi entre 2012 et 2014 la capacité de traitement a augmenté de 35 %. Néanmoins la Réunion souffre encore de rejets excessifs de déchets et d’eaux usées dans la nature d’origine humaine dus à l’urbanisation massive du littoral, mais également dus à l’agriculture. Ils ont entraîné des changements des écosystèmes sous marins qui sont pointés du doigt comme étant une des causes de la recrudescence des attaques de requins depuis 2011, faisant de la Réunion une des zones les plus dangereuses pour la pratique des sports nautiques dans le monde. Le nombre croissant d’usagers de la mer n’est pas le seul facteur puisque la fréquentation du littoral par les surfeurs a été divisée par 10 entre 2011 et 2016 alors que le nombre d’attaques n’a pas fléchi dans la même période. Une étude menée par l’université de la Réunion avec des experts internationaux d’Afrique du Sud et de Floride parue dans la célèbre revue Nature[139] va dans le sens de l’influence humaine dans cette crise «  Potential contributing factors to this increasing shark abundance encompass biophysical changes that alter marine and coastal habitats, water quality, and the distribution/abundance of prey species, including species targeted by commercial fisheries. Coastal ecosystems have been significantly altered by human activities over the last decades in La Réunion (...) It is also possible that ecosystem changes along the west coast of La Réunion may have created more suitable habitat conditions for bull sharks » dont la traduction par les chercheurs français donne « Les facteurs contribuant potentiellement à l'augmentation de l'abondance des requins comprennent les changements biophysiques qui modifient les habitats marins et côtiers, la qualité de l'eau et la répartition/abondance des proies, y compris les espèces ciblées par les pêcheries commerciales. Les écosystèmes côtiers ont été significativement modifiés par les activités humaines au cours des dernières décennies à La Réunion (…) Il est également possible que les changements d'écosystème le long de la côte ouest de la Réunion aient créé des conditions d'habitat plus favorables pour les requins-bouledogues ». Le requin bouledogue est l’espèce à l’origine de la plupart des attaques.

 


 

 

Photographie 12 : Requin bouledogue (source https://fr.wikipedia.org/wiki/Requin-bouledogue)

 

Les dernières projections de l’INSEE[140] estiment que la Réunion atteindra le million d’habitants autour de 2037 avec les problèmes écologiques liés aux déchets et aux eaux sales qui seront démultipliés.

4.2.2 Le défi actuel de la jeunesse

La Réunion a une population jeune, un tiers des réunionnais a moins de 20 ans contre un quart en métropole, toutefois la croissance démographique qui a marqué l’île ces dernières années s’est ralentie sensiblement, du fait d’un abaissement du taux de natalité et d’un solde migratoire devenu négatif depuis 2009 (source rapport 2016 IEDOM[141]). Le taux de natalité reste néanmoins plus élevé qu’en métropole (16,5 ‰ à La Réunion contre 12,0 ‰ en France entière), parmi les autres régions françaises (hors collectivités d’outre-mer), seuls Mayotte et la Guyane ont des taux de natalité supérieurs.

 

 

Population

Moins de 20 ans

Plus de 60 ans

Taux de natalité (2015)

Croissance démographique annuelle (2009-2016)

Densité au km2

Métropole

64 604 599

24,3 %

25,2 %

11,8 ‰

0,5 %

118

La Réunion

850 996

31,5 %

15,6 %

16,5 ‰

0,6 %

339

 

Tableau 7 : Situation démographique (source Cour des comptes données INSEE)

La population en âge de travailler est importante et le marché de l’emploi n’offre qu’un emploi pour deux personnes en capacité de travailler (taux d’emploi de 44,8% chiffre INSEE 2014[142]). Les jeunes sont particulièrement touchés par le chômage avec un taux de chômage de 60 % (chiffre INSEE 2014[143]). On note également qu’un tiers des jeunes sortent du système éducatif sans diplôme, ils ont d’autant plus de difficultés à trouver un emploi. Or d’après une étude de l’INSEE[144] il apparaît que le diplôme est un facteur déterminant pour accéder à l’emploi, bien plus qu’en métropole. Ainsi les titulaires d’un CAP ou BEP ont deux fois plus de chance de décrocher un emploi par rapport à un non diplômé. Ceux qui ont un diplôme d’étude supérieure, ont quatre fois plus de chance, autant qu’un jeune métropolitain d’un même niveau de formation. Par ailleurs ces jeunes non diplômés, en échec scolaire, viennent alimenter la population d’illettrés de l’île, la Réunion comptant pas moins de 21 % d’illettrisme dans sa population, trois fois plus que la moyenne nationale.

Le niveau d’emploi des jeunes reste donc très insuffisant, avec un système éducatif dont les principaux  indicateurs de niveau d’éducation sont en net retrait par rapport à ceux de la métropole. Le CESER Réunion souligne dans son rapport sur le regard sur la pauvreté[145] que « l’environnement scolaire est en manque d’efficience et de souplesse » pour prendre en compte ces problématiques. Le système éducatif n’est pas le seul fautif, la pauvreté intellectuelle des parents entraîne souvent celle des enfants qui grandissent dans un environnement peu favorable à la réussite dans les études.

4.2.3 Le vieillissement programmé de la population

Malgré un taux de natalité encore supérieur à celui de la métropole, la population de la Réunion vieillit progressivement, d’après le rapport 2016 de l’IEDOM[146], la moyenne d’âge est de 34,5 ans contre 30 au début des années 2000 (à comparer au 41 ans en métropole en 2016). La Réunion poursuit sa transition démographique, passant d’une population au fort taux de natalité et de mortalité, à un faible taux de natalité et de mortalité.

La population des personnes âgées est amenée à croître naturellement dans les prochaines décennies. D’après une analyse de l’INSEE sur la population de la Réunion à l’horizon 2050[147], le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans sera multiplié par quatre, le nombre de personnes de plus de 60 ans sera au même niveau que celui des moins de 20 ans (autour de 27 % pour chacune des tranches d’âges).

Or aujourd’hui, on constate que les personnes âgées sont particulièrement touchées par la pauvreté, elles sont quatre fois plus qu’en métropole à vivre sous le seuil de pauvreté et neuf fois plus à bénéficier du minimum vieillesse. Le vieillissement de la population est donc une problématique majeure des pouvoirs publics dans les prochaines années, cette évolution démographique doit être anticipée en terme d’investissement, pour éviter que le phénomène de pauvreté des séniors perdure, voire s’aggrave.

Conclusion Titre 4 : Les facteurs d’inertie et défis à venir

La Réunion est un territoire d’exception, dans un espace limité et exigu, elle est exposée à tous les risques majeurs (hormis le risque avalanche !). Isolée et à l’écart des circuits économiques, son économie est pourtant dynamique et crée des emplois, d’un niveau toutefois insuffisant pour résorber le fort taux de chômage qui touche sévèrement sa jeunesse qui sort du système éducatif globalement insuffisamment formée et armée pour affronter le marché de l’emploi.

La Réunion concentre une forte population qui dépassera le million en 2037 démultipliant sa dépendance énergétique et les problèmes écologiques liés à la surpopulation qui sont autant de contraintes et de défis à relever dans le contexte de réduction des inégalités.







[133] « Site institutionnel de l’Autorité de la concurrence (France) », consulté le 5 octobre 2018, http://www.autoritedelaconcurrence.fr/user/standard.php?id_rub=683&id_article=3274&lang=fr.

[134] Victorin Lurel, « Rapport au premier ministre Egalité réelle outre-mer », consulté le 27 septembre 2018, http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/164000180.pdf.

[135] « Bilan énergétique île de la Réunion 2016 » (Observartoire énergie Réunion), consulté le 10 juin 2018, http://energies-reunion.com/wp-content/uploads/2015/01/BER-Technique-2016-BD.pdf.

[136] Institut des émissions des départements d’outre-mer, « Rapport annuel 2016 sur la Réunion », édition 2017, consulté le 21 mai 2018, http://www.iedom.fr/IMG/pdf/ra2016_la_re_union.pdf.

[137] Anne Maillol et Faïçal Badat, « Etat des lieux et point d’avancement sur la mise en oeuvre opérationnelle des services publics d’assainissement non collectif du département de la Réunion » (Office de l’eau Réunion, août 2011), consulté le 10 juin 2018, https://www.eaureunion.fr/fileadmin/user_upload/Etudes/ETUDE_00635.PDF.

[138] « Panorama du traitement des eaux usées en station d’épuration à la Réunion » (Office de l’eau Réunion), consulté le 10 juin 2018, https://www.eaureunion.fr/fileadmin/user_upload/Chroniques/2014/14.01.23_CHRONIQUES_de_L_EAU_28.pdf. 

[139] Erwann Lagabrielle et al., « Environmental and anthropogenic factors affecting the increasing occurrence of shark-human interactions around a fast-developing Indian Ocean island », Scientific Reports 8, no 1 (4 juillet 2018), consulté le 17 août 2018, https://doi.org/10.1038/s41598-018-21553-0.

[140] « La population réunionnaise à l’horizon 2050 - Autant de seniors que de jeunes - Insee Analyses Réunion - 29 », consulté le 10 juin 2018, https://www.insee.fr/fr/statistiques/3254355.

[141] Institut des émissions des départements d’outre-mer, « Rapport annuel 2016 sur la Réunion », édition 2017, consulté le 21 mai 2018, http://www.iedom.fr/IMG/pdf/ra2016_la_re_union.pdf.

[142] « Dossier complet − Département de La Réunion (974) | Insee », consulté le 10 juin 2018, https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=DEP-974.

[143] « Dossier complet − Département de La Réunion (974) | Insee », consulté le 10 juin 2018, https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=DEP-974.

[144] « Les jeunes Réunionnais - Le diplôme, clé de l’accès à l’emploi des jeunes Réunionnais - Insee Analyses Réunion - 20 », consulté le 10 juin 2018, https://www.insee.fr/fr/statistiques/2412290.

[145] CESER Réunion, « Regard sur la pauvreté à la Réunion » (Conseil Economique, Social et environnemental Régional de la Réunion, 1 décembre 2017), consulté le 21 mai 2018, https://www.ceser-reunion.fr/fileadmin/user_upload/tx_pubdb/archives/17.12.01_Rapport_Regard__Pauvrete_a_la_Run_AP.pdf.

[146] Institut des émissions des départements d’outre-mer, « Rapport annuel 2016 sur la Réunion », édition 2017, consulté le 21 mai 2018, http://www.iedom.fr/IMG/pdf/ra2016_la_re_union.pdf.

[147] « La population réunionnaise à l’horizon 2050 - Autant de seniors que de jeunes - Insee Analyses Réunion - 29 », consulté le 10 juin 2018, https://www.insee.fr/fr/statistiques/3254355.