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Tourisme sur l'île de la Réunion



Piton de la fournaise

Ascension du volcan du piton de la fournaise




La randonnée n'est globalement pas trop difficile malgré un terrain assez accidenté, il y a juste un passage assez délicat à gérer dans une zone d'effondrement suite à l'éruption de 2007. Au total nous avons parcouru 12,60km en 5h en prenant notre temps en partant du parking du pas de Bellecombe (2329m d'altitude), on descend ensuite un escalier pendant une vingtaine de minutes qui correspond au rempart qu'on peut voir sur la vue google earth ci-dessus, on marche ensuite dans une plaine volcanique relativement plate, on est autour de 2210m on bifurque sur la gauche au niveau de la chapelle de Richemont, on commence ensuite l'ascension du volcan, on arrive au bord du cratère du Dolomieu (2480m d'altitude). On continue à faire le tour du cratère, c'est à ce niveau là que c'est assez délicat avec un sol très instable, avec des fissures de partout, le terrain devient plus stable à mesure qu'on s'approche du deuxième petit cratère (le cratère Bory), c'est sur les flancs du cratère Bory qu'on atteint l'altitude la plus élevée (3632m), on amorce ensuite la descente le long du flanc du volcan.
Nous sommes partis vers 8h30 dans des conditions épouvantables avec de la bruine, du brouillard, du vent fort et des températures glaciales qui flirtaient avec les 0°, franchement pas l'idéal mais l'espoir fait vivre et on espérait bien que ça s'améliore, c'est du moins ce que prévoyait la météo.

Quelques trouées de ciel bleu nous permettent de voir de temps à autres le volcan, ça ne dure jamais très longtemps la bruine et le brouillard l'enveloppent très rapidement.

Quand l'ascension a réellement commencé, les conditions déjà pas terribles se sont franchement dégradées avec la pluie qui a fait son apparition à grosse goutte, la visibilité s'est effondrée, seules les marques blanches nous permettent de ne pas nous égarer. Les traces blanches ne sont pas une garantie pour trouver le chemin, le chemin est parsemé de kleenex, à croire que les randonneurs souffrent d'incontinence, c'est franchement crado.

Arrivés au sommet au bout de 2h de marche vers 10h30, tout est bouché, on ne voit strictement rien, grosse déception, un miracle est toujours possible nous attendons en pique niquant sous nos ponchos.

Et là miracle, au bout de 3/4 d'heure attente au sommet, le ciel commence à se dégager ce qui m'a permis de prendre quelques vues avec ma GoPro HD3 fixée sur mon bâton de marche.




Panoramique du cratère du Dolomieu



De l'autre côté

Le cratère du Dolomieu complètement dégagé

Quelques fumeroles sont visibles dans le cratère

Nous continuons notre progression en faisant le tour du cratère, le terrain devient très instable, il se craquèle sous nos pas, il y a de nombreuses fissures, le bâton de marche devient indispensable pour sonder le terrain. A ce niveau là, la plupart des randonneurs ont fait demi-tour et sont revenus sur leurs pas, il faut dire qu'on ne voit plus du tout les traces blanches marquées au sol. Cette zone dangereuse correspond à une zone d'effondrement suite à l'éruption de 2007.

Au fur et à mesure qu'on s'approche du cratère Bory, le terrain devient plus stable et on retrouve les traces blanches, on distingue l'enclos en contrebas, le reste de la progression se fait sous un soleil éclatant au dessus des nuages.

Petits volcans dans l'enclos.

La progression continue.

Le cratère Bory accolé à celui de Dolomieu, des instruments de mesure sismiques y sont présents.

Le cratère Dolomieu pris du cratère Bory.

Autre vue du cratère Bory



Panoramique pris au bord du cratère Bory, on peut distinguer au loin le piton des neiges

A ce niveau là, j'atteins l'altitude la plus élevée inscrite à mon GPS à savoir 3608m, l'altitude la plus haute n'est plus qu'à une cinquantaine de mètres à 3632m.

On commence la descente,  les traces blanches se font à nouveau rares, il faut dire qu'elles ont été volontairement effacées, il est impératif de faire le tour du cratère par beau temps, par temps de brouillard, sans instruments il n'y a quasiment aucun repère et c'est franchement craignos.

Une vue lors de la descente, à flanc de montagne, on distingue le morne Langevin au fond.

La chapelle Richemont qui est au carrefour entre les chemins aller et retour, à partir de ce moment là on revient sur nos pas.

La chapelle Richemont est une grotte naturelle dans la lave avec une petite vierge placée dans son fond. Malheureusement beaucoup de randonneurs n'ont cure du caractère sacré de cette chapelle qui fait office de toilettes sauvages.

Au pied du pas de Bellecombe, la végétation commence à percer l'écorce volcanique, on distingue le cratère Formica léo sur la droite.

Le pas de Bellecombe sous la végétation.

Il reste une vingtaine de minutes de marche pour atteindre le parking, au prix d'une bonne ascension relativement raide.

Arrivés au parking vers 15h00, on voit le volcan formica léo et les nuages commencent à recouvrir le sommet du volcan


J'ai filmé quelques séquences avec ma caméra GoPro, voilà le montage